Quand vient le moment d’acheter un monument funéraire avec pose, le montant de la facture finale a toute son importance. Or, plusieurs postes de dépense sont à prévoir : le monument en lui-même, la gravure et le déplacement au cimetière. Et dans la plupart des entreprises de pompes funèbres ou des marbreries funéraires, ce dernier n’est que rarement inclus dans le forfait. Si le trajet jusqu’à la concession et l’installation de la sépulture apparaissent généralement sous la forme d’un tarif unique, ce n’est pas toujours le cas.
Alors, pour éviter les mauvaises surprises, voici les 3 critères qui peuvent faire grimper les prix.
1. Le type de concession
Il existe deux types de poses et certaines demandent plus de travail et de temps que d’autres :
- La concession pleine terre : L’inhumation en pleine terre, comme son nom l’indique, consiste à enterrer le défunt directement dans la terre. C’est rapide et peu onéreux. Toutefois, afin d’assurer la pérennité du monument funéraire et éviter qu’il ne bouge avec le temps, il est préférable de prévoir une assise en béton. C’est le cas, par exemple, de la majorité des tombes au cimetière d’Antibes.
- La concession hors sol : Il s’agit là de tous les monuments aménagés en surélévation. Le défunt n’est plus déposé à même le sol, mais dans un caveau enterré ou semi-enterré. Cette pratique plutôt courante fait grimper la note.
À retenir : à l’heure actuelle, la concession en pleine terre a tendance à se développer. Et c’est assez logique, car son coût reste le plus accessible, y compris si vous optez pour une assise en béton.
2. L’accessibilité du cimetière
Le montant de l’achat d’un monument funéraire avec pose fluctue également selon la localisation, et surtout l’accessibilité de la concession.
Dans l’arrière-pays niçois par exemple, la plupart des cimetières sont des cimetières à planches, c’est-à-dire sur plusieurs niveaux. Dans cette situation, l’intervention d’un camion-grue, d’un chariot avec planche ou d’un tire-fort peut être nécessaire. Et tout cela a un impact sur le prix final.
Dans certains endroits, cela ne suffit même pas. C’est le cas par exemple du cimetière de Saint Antoine de Ginestière à Nice. Ce dernier est conçu sur 3 niveaux et doté d’escaliers en S. Afin d’éviter les risques de casse ou de blessures dans ces marches, il faut alors procéder à une dépose par hélicoptère… avec les coûts que cela engendre.
3. Le type de monument funéraire
Enfin, le monument funéraire lui-même a un impact sur le prix de la pose. Et c’est plutôt logique : une pierre tombale double concession ne s’installe pas de la même manière qu’une chapelle.
Généralement, un forfait unique est proposé pour les sépultures les plus classiques. En revanche, dès que les travaux se compliquent, que l’utilisation de matériel spécifique est nécessaire ou qu’il faut se déplacer dans un périmètre plus lointain, un changement de tarif est à prévoir.
Par ailleurs, c’est aussi le rôle d’un bon marbrier funéraire que de vous conseiller le monument adéquat, celui qui répondra au mieux à vos désirs, aux contraintes d’accessibilité et à votre budget ! Récemment, nous avons posé une sépulture au cimetière du village de Saorge. L’installation était prévue dans la partie haute, la plus ancienne du cimetière, et une seule porte permet de s’y rendre. Cette contrainte avait toute son importance puisqu’il a fallu choisir un monument suffisamment petit pour se faufiler par ce passage.
À présent, vous connaissez tous les critères influents le montant d’un monument funéraire avec pose à Nice et ses environs. Mais pour obtenir un devis précis, n’hésitez pas à nous contacter !
